Constances, c’est près de 200 000 ECG numérisés

Avec près de 200 000 électrocardiogrammes (ECG), Constances constitue la plus grande base de données de ce type en France. Tous ces ECG ne sont pas sur imprimés sur papier, mais numérisés. Pour les interpréter, l’équipe Constances s’est tournée vers l’Université de Glasgow (Ecosse) qui développe depuis de nombreuses années un algorithme libre de droits : le Glasgow Program.

« Cet algorithme donne les mesures automatiques (fréquence cardiaque, intervalles PR, QRS, QT) mais aussi des données qualitatives de diagnostic électrocardiographique répondant aux standards internationaux » explique Fabrice Extramiana, cardiologue à l’hôpital Bichat à Paris.

« Cette analyse automatique va permettre la description de l’ECG à l’échelle d’une large population de sujets sains d’une part et, d’autre part, d’évaluer les associations d’ECG avec les données médicales, sociales ou encore environnementales recueillies dans Constances. Les données issues de l’analyse automatique permettront également de sélectionner des ECG par types d’anomalies afin d’identifier des populations spécifiques d’études.

L’archivage dans Constances du signal ECG sous un format numérique permettra le partage des données, et d’utiliser tous les outils de traitement du signal afin d’identifier et de valider de nouveaux marqueurs ECG diagnostiques et/ou pronostiques pour améliorer la prise en charge des patients.

Cette grande base de données avec des ECG numérisés pourra également « nourrir » les futures techniques d’analyses automatiques de données numériques en servant, par exemple, de cohorte de validation des performances diagnostiques des solutions basées sur l’intelligence artificielle utilisant des réseaux de neurones. »

Constances est ainsi en discussion avec Cardiologs pour une validation clinique de la technologie développée par la startup française.

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