Fibrillation atriale : mieux la repérer
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Environ 700 volontaires Constances ont été sélectionnés pour les besoins d’une étude sur la fibrillation atriale, un trouble du rythme cardiaque particulièrement fréquent. Cette enquête vise à vérifier s’il est possible de repérer les personnes atteintes de cette pathologie de façon fiable dans les données de l’assurance maladie.
La fibrillation atriale (ou auriculaire) est un trouble du rythme cardiaque fréquent, qui augmente avec l’âge et expose à des complications potentiellement graves comme les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Pour étudier l’épidémiologie de cette maladie, les bases de la sécurité sociale – exhaustives sur toute la population – peuvent s’avérer particulièrement utiles. Ces bases de données, regroupées dans le Système National des Données de Santé (SNDS), comportent pour chaque assuré l’ensemble des prestations remboursées (médicaments, consultations, actes diagnostics ou thérapeutiques…), ainsi que les données d’hospitalisations ou encore la notion d’affection longue durée (ALD).
Il est cependant très rare qu’une seule de ces informations, prise isolément, permette d’identifier de façon fiable les personnes atteintes d’une maladie étudiée. Il faut donc combiner ces informations entre elles (on parle d’algorithmes) pour mieux les repérer. Un algorithme est hélas rarement parfait. Selon les informations combinées, il faut généralement choisir entre :
- Identifier le plus grand nombre possible de personnes atteintes : avec cette approche, certaines personnes n’ayant pas la maladie étudiée – mais peut-être autre chose – risquent de se retrouver parmi les personnes identifiées
- Détecter uniquement les personnes atteintes par la maladie étudiée : avec cette approche, certaines personnes ayant la maladie peuvent cependant manquer d’être identifiées.
Pour étudier les différentes options, il faut pouvoir vérifier si les personnes identifiées – ou non – par ces algorithmes sont réellement atteintes de la maladie, grâce à des informations extérieures comme des dossiers médicaux.
C’est pour cela que des enquêteurs de la société Cemka – prestataire de Constances – appellent les volontaires sélectionnés pour les besoins de l’étude et ayant accepté d’être contactés par téléphone sur leur consentement initial.
Pour plus de détails, voir la fiche dédiée sur la page des recueils en cours.
Grâce à cette étude, il sera possible d’améliorer les connaissances sur la fibrillation atriale, comme ses facteurs de risque ou sa prise en charge.