SAPRIS (Santé, pratiques, relations et inégalités sociales en population générale pendant la crise COVID-19) est une vaste enquête longitudinale en population générale qui s’appuie sur de grandes cohortes généralistes impliquant au total environ 140 000 sujets participant par internet : CONSTANCES, ELFE et EPIPAGE2, E3N et E4N, NUTRINET-SANTE. Son objectif est d’appréhender les principaux enjeux épidémiologiques et sociaux de l’épidémie de COVID-19 et les mesures prises pour la combattre. L’analyse des inégalités sociales est un axe d’analyse transversal majeur.
Le projet SAPRIS-SERO complète ce dispositif en proposant la réalisation de sérologies répétées aux participants de SAPRIS pour étudier l’incidence cumulée de l’infection par le SARS-COV-2 en population générale et étudier les facteurs associés à la positivité de la sérologie, la relation entre la séropositivité et la survenue de symptômes pendant le suivi, la durabilité de la réponse immune.
L’athérothrombose est le processus physiopathologique menant notamment à l’infarctus du myocarde et aux accidents vasculaires cérébraux. Le consortium iVASC est un programme de recherche hospitalo-universitaire (RHU) qui vise à faire progresser la compréhension de l'athérothrombose et à améliorer sa prise en charge en mettant en place des outils de suivi des accidents vasculaires, en améliorant la sélection des patients pour les traitements, en développant de nouvelles méthodes d'imagerie et en étudiant le rôle de facteurs méconnus comme l’apnée du sommeil et les parodontites.
Afin d’élaborer et de conduire des programmes de recherche intégrée et d’assurer la diffusion des résultats de la recherche, l’Institut national du cancer (INCa) a lancé les appels à projet pour la labellisation de Site de Recherche Intégrée sur le Cancer (SIRIC). Depuis 2011, huit SIRIC ont été labellisés. Ils offrent à la recherche en Cancérologie de nouvelles conditions opérationnelles dans le but d’optimiser et d’accélérer la production de connaissances et de favoriser leur diffusion et leur application dans la prise en charge des cancers.
Deux hôpitaux parisiens, l’Hôpital européen Georges Pompidou et Cochin / Hôtel-Dieu, tous deux liés à l'Université Paris Descartes, conduisent le programme de recherche intégrative CARPEM (pour CAncer Research et PErsonalized Medicine) qui associe plus de 250 chercheurs et 100 médecins hospitaliers spécialisés dans le cancer. Vingt-deux équipes de recherche participent au SIRIC CARPEM.
Le SIRIC ILIAD (Imaging and Longitudinal Investigations to Ameliorate Decision-making in multiple myeloma and breast cancer) est un consortium régional porté par le groupement de coopération sanitaire Irecan qui associe le CHU de Nantes, l’Institut de Cancérologie et le CHU d’Angers. Il a pour partenaires l’INSERM (les équipes du Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Nantes-Angers-CRCINA- et de l’unité ESTER), le cyclotron Arronax, l’école Centrale de Nantes, les deux universités de Nantes et Angers et Atlanpole. La cohorte Constances est impliquée pour l’étude des problèmes liés au maintien et au retour à l’emploi après un cancer.
Estimation des prévalences d’exposition vie entière de la population française à des cancérogènes professionnels majeurs pour le calcul de la part de cancers attribuables aux expositions professionnelles (EPEVIE-PRO)
L’objectif principal de ce projet du CIRC est de développer une méthode innovante pour estimer les prévalences vie entière d’exposition de la population à des cancérogènes majeurs en France, en utilisant des données existantes, et en prenant en compte l’évolution de l’utilisation des cancérogènes en milieu professionnel en France depuis les années 60. Les données issues des questionnaires Expositions professionnelles de Constances contribuent à ce projet.
Constances participe à des « consortiums » européens de cohortes en population. L’objectif de ces consortiums est de partager des données provenant de cohortes de différents pays.
En effet, même pour des cohortes de très grande taille comme Constances, les maladies
rares ne sont pas en nombre suffisant pour permettre des études approfondies, et la mise en commun de plusieurs cohortes permet d’augmenter la
« puissance statistique » des études.
Un autre intérêt de ces consortiums est la possibilité de comparaisons internationales, car de nombreux
aspects de la santé peuvent se présenter différemment selon les contextes nationaux.
Le consortium IDEAR rassemble des cohortes professionnelles et des données de registre de cinq pays européens afin d’explorer l’impact des conditions de travail sur la santé et le bien-être des travailleurs vieillissants. Les cohortes et les données de registre proviennent du Danemark, de Finlande, de France, de Suède et de Grande-Bretagne. Ces études représentent des pays ayant des régimes de protection sociale différents et couvrent plusieurs décennies, depuis l’âge moyen jusqu’à des populations très âgées.
Ce très grand consortium associe plus de 30 cohortes en Europe réunissant au total plus de 2 millions de personnes. Son objectif principal est l’harmonisation des données de ces cohortes et de leurs biobanques associées, afin de faciliter le partage de données autour de nombreux thèmes de recherche. BBMRI-LPC bénéficie du financement de l’Union européenne.
Le but de ce consortium est l’étude du lien entre le statut socio-économique et le vieillissement en bonne santé et des déterminants sociaux, professionnels, biologiques et génétiques (avec un focus sur l’épigénétique) des inégalités sociales de santé. En tout, dix pays (représentés par 17 cohortes) se sont associés dans ce consortium de recherche. Lifepath comprend 15 institutions en Europe et dans le monde et il est financé par le programme de recherche de l’Union Européenne « Horizon 2020 ».
L’activité professionnelle est une composante essentielle de la vie adulte et un déterminant majeur de la santé et du vieillissement réussi. L’objectif principal du consortium OMEGA-NET (Network on the Coordination and Harmonization of European Occupational Cohorts) est de créer un réseau pour optimiser l’utilisation de cohortes professionnelles et en population générale à l’échelle européenne. OMEGA-NET promeut la collaboration de cohortes disposant de données sur l’emploi et les expositions professionnelles, l’harmonisation de l’évaluation des expositions professionnelles et la facilitation des stratégies de recherche sur la santé au travail en Europe.
EPHOR est centré sur les relations entre expositions professionnelles et santé, notamment en développant une boîte à outils sur l'exposome professionnel. Le consortium se compose d’équipes de 19 organismes de recherche ainsi que d’institutions technologiques de 12 pays européens différents. EPHOR est coordonné par Anjoeka Pronk de TNO (Utrecht, Pays-Bas). Constances est la seule cohorte française à participer à EPHOR.
LongITools est un projet européen axé sur la notion d’exposome pour étudier les interactions entre l'environnement, le mode de vie et la santé vis-à-vis des risques de maladies cardiovasculaires et métaboliques chroniques. Coordonné par Sylvain Sebert (Université d'Oulu, Finlande), LongITools regroupe 18 universités et organismes de recherche en Europe. L'Inserm est impliqué à travers 2 cohortes de naissance (EDEN et Elfe) et une cohorte d'adultes (CONSTANCES).
Les conséquences de l’exposition aux champs électromagnétiques liées à l’utilisation des téléphones portables sur la santé continuent de faire l’objet de nombreuses interrogations. L’objectif principal de Cosmos est d’étudier les possibles effets à long terme de l’usage des téléphones portables, et plus largement des technologies sans fil, sur la santé.
Cosmos est une grande étude de cohorte prospective des utilisateurs de téléphones mobiles de six pays européens : Danemark, France, Finlande, Suède, Pays-Bas et Royaume-Uni, qui seront suivis pendant plus de 25 ans. Les informations portant sur l’utilisation des technologies mobiles sont collectées de manière prospective au moyen de questionnaires et de données objectives sur le volume et le type de trafic fournies par les opérateurs de téléphonie. Les liens éventuels entre l’utilisation des technologies sans fil et certaines maladies, ainsi que les changements dans les symptômes tels que les maux de tête, la qualité du sommeil et la qualité de vie en général seront respectivement étudiés en utilisant les données des registres existants et à l'aide de questionnaires. Cosmos France, la composante française de ce projet européen, s'appuie sur les participants et les données de Constances et est menée par le CIRC.
http://cosmos.iarc.fr/fr/Liens
Ce consortium international a été créé en 2018 à la demande des directeurs des organisations internationales de recherche (HIRO) grâce à une collaboration entre le Global Genomic Medicine Collaborative (G2MC) et le Global Alliance for Genomics and Health (GA4GH). L’IHCC a pour objectif de créer un réseau mondial de recherche translationnelle qui utilisera de nombreuses cohortes pour mieux comprendre les bases biologiques et génétiques de la maladie et améliorer les soins cliniques et la santé de la population.
https://ihcc.g2mc.org/Le consortium OPICO a pour objet d’étudier les effets à long terme de la consommation des opioïdes sur la santé, au sein d’un groupe diversifié de 8 cohortes en population (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Australie, Iran), rassemblant plus de 700 000 participants dont 163 000 utilisateurs de médicaments opioïdes. Cette étude est menée par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC).