Déficience auditive et cognition

Caractéristiques

Responsable scientifique JP. Empana
Organisme de rattachement Inserm & Université Paris Cité
Laboratoire / Lieu Centre de recherche cardiovasculaire de Paris, Paris
Année de dépôt 2023
Type de projet Données uniquement

Contexte

La déficience auditive est la deuxième cause de déficience dans le monde, et le quatrième facteur contribuant aux années vécues avec un handicap. Les projections suggèrent qu’environ 10% de la population mondiale aura une déficience auditive d’ici 2050. Pendant de nombreuses années, cette maladie silencieuse a été considérée comme un effet bénin et inévitable du vieillissement. Ce n’est que récemment que la déficience auditive a été identifiée comme un problème majeur de sante publique et plusieurs auteurs ont souligné l’importance de développer la recherche dans ce domaine. Notamment, la rareté des données épidémiologiques concernant la prévalence de la déficience auditive a été soulignée par plusieurs auteurs. Notre équipe a récemment publié des données sur la prévalence de la déficience auditive en France en utilisant la cohorte CONSTANCES (projet EpiHi), révélant qu’environ 25% de la population française présente une perte auditive et 4% une perte auditive invalidante. De plus, nous avons constaté que seulement 37% des participants présentant une perte auditive invalidante utilisent des appareils auditifs. Actuellement, il existe plusieurs lacunes dans les connaissances et des données contradictoires concernant les conséquences de la déficience auditive sur la santé de la population générale, particulièrement en ce qui concerne les conséquences cognitives de la déficience auditive et leur fardeau économique et de sante publique. En outre, l’impact des appareils auditifs sur la cognition et le risque de démence reste assez incertain. Bien qu’il est souvent soutenu que la perte auditive est un facteur modifiable de démence, soutenant l’adoption des appareils auditifs, les preuves formelles ne sont pas étayées par des résultats solides. L’étude se basera uniquement sur les données recueillies dans le cadre de la cohorte CONSTANCES.

Objectifs

Objectifs de la Recherche :

  • Rechercher des associations potentielles entre la déficience auditive et les performances cognitives à l’inclusion.
  • Evaluer l’association entre l’utilisation d’aides auditives et les conditions cognitives à l’inclusion.
  • Rechercher des associations longitudinales potentielles entre la déficience auditive et le déclin cognitif.

Informations réglementaires

Responsable de traitement

Le traitement des données est placé sous la responsabilité de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), responsable du traitement des données à caractère personnel, situé au 101 rue de Tolbiac, 75 013 Paris – www.inserm.fr.

Délégué à la protection des données

Pour la cohorte et le projet : Déléguée à la Protection des Données de l’Inserm, dpo@inserm.fr ou 101 rue de Tolbiac, 75 013 Paris.

Base légale du traitement et recours à des données dites sensibles

Le traitement de données personnelles nécessaire à la mise en oeuvre de cette étude répond à l’exécution d’une mission d’intérêt public dont est investi l’Inserm et nécessite le traitement de données personnelles de santé à des fins de recherche scientifique.

Catégories de données concernées par les traitements

Les données anthropométrique, démographiques, socio-démographiques, médicales et paramédicales, en particulier les données relatives à l'audition et à la cognition, ainsi que les antécédents médicaux et chirurgicaux, les données relatives au mode de vie, au niveau d'éducation, aux consommations de toxiques, à la dépression et à l'exposition à des nuisances sonores, seront transmises à l’investigateur de la recherche.

Destinataires ou catégories de destinataires des données à caractère personnel

Les données seront transférées au responsable du projet, directeur de recherche à l’Inserm (Institut public). Ce transfert est nécessaire à la réalisation des analyses statistiques menées par l’équipe U970 – équipe 4.

Durée de conservation en base active des données à caractère personnel

Les données seront conservées dans les systèmes d’information sécurisés du responsable de traitement de mai 2023 à mai 2025. Elles seront ensuite définitivement supprimées.

Droits des personnes concernées et modalités d’exercice de ces droits

Les données nécessaires à ce projet sont traitées conformément au Règlement Général relatif à la Protection des Données « RGPD » (Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016) et à la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. L’ensemble des droits et les moyens pour les exercer sont disponibles sur : « Espace Volontaires » « Droits et protection des données ». Il est également possible de s’adresser au responsable de traitement de ce projet, par l’intermédiaire de son/sa déléguée à la protection des données DPO (coordonnées indiquées ci-dessus).

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