Environnement et conduites suicidaires

Caractéristiques

Responsable scientifique P. Courtet
Organisme de rattachement Inserm
Laboratoire / Lieu Montpellier
Année de dépôt 2018
Type de projet Données uniquement

Contexte

Près de 200 000 personnes attentent chaque année à leur jour en France. Avoir fait une tentative de suicide est le principal facteur de risque de suicide abouti. Par ailleurs, les personnes ayant fait une tentative de suicide échappent souvent aux soins sur le long terme et leur espérance de vie est réduite et il faut noter une surmortalité somatique. Les conséquences médicales et économiques des comportements suicidaires sont donc énormes pour la société.

A ce jour, il est admis que le passage à l’acte suicidaire repose sur l’interaction complexe de facteurs biologiques et environnementaux. Des études en population clinique ont défini de nombreux facteurs psychosociaux : psychopathologie, maladie somatique, évènements de vie… Pourtant, nous manquons à l’heure actuelle de moyens fiables pour dépister les personnes à risque. Les études incluant de larges échantillons en population générale sont nécessaires pour faire avancer nos connaissances, afin de mieux détecter les sujets les plus vulnérables.

Objectifs

Notre programme de recherche sur les conduites suicidaires poursuit l’objectif de caractériser la morbimortalité et le devenir des sujets ayant réalisé une tentative de suicide.

Méthodes

Nous nous intéresserons plus particulièrement :

  • aux suicidants, sujets rapportant un antécédent personnel de tentative de suicide sur le questionnaire médical

  • à l’occurrence de tentative de suicide, sur la base des questionnaires de suivi de la cohorte et des données d’hospitalisation du PMSI.

    Les comparaisons entre groupes seront réalisées à l’aide des tests de comparaison de moyennes (Student ou Wilcoxon en fonction des effectifs et de la distribution) pour les variables quantitatives, et à l’aide d’un test du chi-deux (ou d’un test exact de Fisher en présence d’effectif théorique <5) pour les variables qualitatives. Des analyses par régression logistique multivariée seront réalisées pour s’affranchir de biais de confusion. Les données manquantes seront gérées à l’aide de méthodes d’imputations multiples. L’analyse statistique sera réalisée avec le logiciel SAS version 9 (SAS Institute, Cary, N.C.).

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