Troubles cardiovasculaires à long terme après traitement d’une tumeur rare non épithéliale de l’ovaire

Caractéristiques

Responsable scientifique C. Dubot Poitelon
Organisme de rattachement Inserm
Laboratoire / Lieu Caen
Année de dépôt 2025
Type de projet Données uniquement

Contexte

Les tumeurs rares non épithéliales de l’ovaire touchent généralement des femmes jeunes. La prise en charge thérapeutique combinant une chirurgie et une polychimiothérapie de type BEP (bléomycine, étoposide et platine), permet le plus souvent d’obtenir une survie prolongée. Cette séquence thérapeutique présente des similitudes avec celle des tumeurs testiculaires pour lesquelles les effets tardifs de ces traitements ont été bien décrits avec des séquelles cardiovasculaires, pulmonaires, auditives ou rénales. Cependant, malgré quelques études descriptives, l’impact réel des traitements sur les toxicités accumulées à long terme et l’impact sur les différents domaines de la qualité de vie chez les patientes en rémission d’une tumeur rare non épithéliale de l’ovaire n’ont pas été évalués. C’est pourquoi le programme VIVROVAIRE-Tumeurs Rares (VIVROVAIRE-TR) a été réalisé.

La seconde partie de ce programme a consisté en une évaluation de manière approfondie des séquelles physiques des patientes traitées par chirurgie +/- chimiothérapie. Dans ce volet de l’étude, les patientes ont bénéficié d’un bilan cardio-vasculaire complet, d’un bilan biologique, d’un bilan pneumologique par EFR (explorations fonctionnelles respiratoires) et d’une évaluation auditive par audiogramme. L’ensemble des données ainsi recueillies dans cet échantillon de patientes constitue une cohorte unique de par le nombre de patientes incluses, le caractère multicentrique national de l’étude et l’étendue des domaines fonctionnels explorés.

L’objectif de notre projet est de comparer les données objectives de santé collectées avec les examens complémentaires sur notre cohorte de patientes à celles d’un groupe contrôle, représentatif de la population générale, issu de la cohorte Constances.

Objectifs

Nous souhaitons pouvoir comparer les résultats retrouvés au sein de notre groupe d’intérêt à un échantillon de femmes indemnes de cancer issu de la cohorte Constances. Les informations recueillies par le biais de la cohorte Constances, sont liées également avec le recueil des consommations de soins disponibles à partir de la base du Système National des Données de Santé (SNDS). L’objectif principal sera de décrire les facteurs de risques cardiovasculaires et les évènements cardiovasculaires chez les patientes après les traitements pour une tumeur rare non épithéliale de l’ovaire, en les comparant à une population témoin de femmes indemnes du même âge.

Perspectives

En comparant l’état de santé cardiovasculaire et la consommation de soins de nos patientes en rémission, à celui de femmes indemnes de cancer issues de la cohorte Constances, cette étude sera la première à pouvoir fournir des informations de grande ampleur sur les séquelles physiques à long terme des traitements pour une tumeur rare non épithéliale ovarienne, notamment sur les risques et les maladies cardio-vasculaires.

Informations réglementaires

Responsable de traitement

Démarches réglementaires en cours ou à venir.