Facteurs de risque et déterminants d’une forme prolongée de COVID-19

Caractéristiques

Responsable scientifique O. Robineau
Organisme de rattachement Inserm
Année de dépôt 2020
Type de projet Recueil complémentaire

L’objectif de l’étude COPER (COvid PERsistant) est de mieux comprendre les conséquences à long terme de l’infection par SARS-CoV-2 et notamment de la forme communément appelée « COVID-Long ». Certains patients se plaignent de la persistance de symptômes au-delà d’un mois : fatigue, douleurs, essoufflement, problèmes de mémoire ou de concentration, etc. et leurs causes ne sont pas connues. Elles peuvent être de plusieurs origines, dont des prédispositions génétiques, des anomalies de la réponse immunitaire ou des prédispositions psychologiques.

L’étude inclura 1 200 volontaires de 3 cohortes – Constances mais aussi Nutrinet-Santé et l’étude E4N – répartis dans 4 groupes afin de pouvoir comparer :

  • des personnes ayant fait la COVID-19 avec des symptômes qui n’ont pas duré longtemps ;
  • des personnes ayant fait la COVID-19 avec des symptômes persistant plus de 2 mois et toujours présents au printemps 2022 ;
  • des personnes ayant fait une infection par le SARS-CoV-2 et qui n’ont pas présenté de symptômes ;
  • des personnes n’ayant pas fait d’infection par le SARS-CoV-2.

Et consistera à répondre à des questionnaires mais aussi à recevoir à domicile la visite d’une équipe d’infirmiers lors d’une 1e vague puis d’une vague après 6 mois. Ces visites permettront de recueillir des échantillons de sang, d’urine et de salive selon des protocoles bien précis, notamment en termes de conservation.

Tous les échantillons prélevés seront conservés au maximum pendant 20 ans à la Fondation Jean-Dausset. Ils constitueront une « biobanque COVID » unique et seront proposés à d’autres chercheurs qui s’intéressent au phénomène « COVID-Long ». Sur le plus long terme, ces prélèvements pourront être utilisés pour répondre à d’autres questions scientifiques sur les coronavirus. D’autres technologies pourront permettre de faire de nouvelles recherches sur de nouvelles hypothèses.

 

L’étude COPER est menée au sein du projet SAPRIS, promu par l’INSERM. Elle a le soutien financier des ministères en charge de la santé et de la recherche. 

6 équipes de recherche sont associées :

  • Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique (UMRS 1136) du Fabrice Carrat et d’Olivier Robineau, CHU Saint Antoine, Paris ;
  • Unité des virus émergents (Université d’Aix-Marseille, IRD190, Inserm 1207) de Xavier de Lamballerie (tests sérologiques) ;
  • Institut Mondor de recherche biomédicale (U955 Inserm / Université Paris Est Créteil, UPEC) sous la coordination de Jean-Daniel Lelièvre (dosage des protéines de l’inflammation) ;
  • Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (UMR U1018 / Inserm, Université Paris-Saclay) avec la participation de Gianluca Severi ;
  • Equipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle du CRESS (UMR U1153 / Inserm / U1125 Inrae / Cnam / Université Paris 13 – Sorbonne Paris Nord) représentée par Mathilde Touvier ;
  • Unité cohortes épidémiologiques en population (UMS 11 / Inserm Paris Saclay, Université de Paris) avec Marie Zins (Constances).

D’autres équipes devraient se joindre à ce consortium pour développer des projets de recherche spécifiques.

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